Manifestation nocturne: une trentaine d'arrestations

La brutalité policière, les expulsés politiques, les mesures d'austérité, les hydrocarbures: les revendications ne manquaient pas lors de la manifestation nocturne tenue samedi soir au centre-ville de Montréal. Environ 200 personnes se sont présentées et une trentaine d'entre elles ont été interpellées.

Les militants se sont donné rendez-vous à 19h30, à la place Émilie-Gamelin. Ils répondaient à l'appel de Manif Info, une communauté sur les réseaux sociaux qui informe les abonnés des manifestations qui se tiennent au Québec.

Vers 20h30, un avis de dispersion a été donné par le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).

Aussitôt, plusieurs petits groupes se sont formés et les manifestants ont couru dans tous les sens afin d'échapper aux policiers. Des gaz irritants ont également été utilisés.

Une heure plus tard, les manifestants ont été pris en souricière par les agents sur la rue Sainte-Catherine Est, près de la rue Saint-Denis. Les autorités les ont tous identifiés, puis des constats d'infraction leur ont été remis en vertu de l'article 500.1 du Code de la sécurité routière.

«Cette Manifestation de soirée sera celle qui enclenchera le processus de futures manifestations à tous les samedis soir, ont fait savoir les organisateurs sur la page de l'événement. La rue nous appartient, ne l'oublions jamais!»

Plus tôt dans la journée, dans le cadre d'une manifestation distincte, une centaine de personnes s'étaient mobilisées afin de dénoncer les mesures d'austérité du gouvernement Couillard. Le rassemblement, tenu au parc Laurier, était très familial et les autorités n'ont pas eu à intervenir.

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