Pendant quatre ans, la police fédérale a enquêté sur une fuite et sur un journaliste de La Presse qui n'a commis aucune infraction.
Nos gendarmes fédéraux, pourtant occupés à temps plein avec la lutte antiterroriste, ont dépensé une fortune pour trouver une source journalistique. Des employés de 15 (quinze, oui) agences fédérales ont été interrogés. Le pire : le collègue Joël-Denis Bellavance a été vraisemblablement pris en filature.