Un policier de la SQ accusé de voies de fait

Nicolas Landry, un policier de la Sûreté du Québec, a été arrêté jeudi à l'aéroport Montréal-Trudeau. Il a été accusé ce matin de voies de fait et de non-respect des conditions au palais de justice de Saint-Hyacinthe. C'est la troisième fois qu'il est arrêté en moins d'un an.

En mai dernier, 10 chefs d'accusation, notamment de voies de fait armées, de séquestration, de méfait, de harcèlement et de vol, avaient été déposés contre le père de famille de 40 ans.

L'homme, qui travaille depuis près de 15 ans pour la Sûreté du Québec, a également été accusé dans un autre dossier, qui remonte au 26 décembre dernier. On lui reproche de s'être présenté faussement comme un agent de la paix et d'avoir entravé le travail des policiers.

Lors de sa comparution cet après-midi, Nicolas Landry a plaidé coupable à presque tous les chefs qui pesaient contre lui. Il y a eu arrêt des procédures sur les chefs d'entrave et de séquestration. Il a reçu une peine de 19 jours de prison, moins le temps qu'il avait déjà purgé. Il devra donc passer 16 jours en prison, auxquels s'ajouteront une probation de deux ans et des amendes. Il ne devra pas non plus communiquer avec la victime.

Mais le policier a toujours une autre cause pendante. En août 2015, il a été accusé d'avoir commis une fraude de plus de 5000 $ en touchant une rémunération à laquelle il n'avait pas droit pendant un congé de maladie. La Sûreté du Québec lui reproche d'avoir fait de fausses déclarations concernant son état de santé sur une période de six mois.

Les procédures judiciaires ne sont pas terminées dans ce dossier. Son enquête préliminaire doit avoir lieu en 2018 et il a enregistré une réponse à l'accusation.

Quand il sera en prison, Nicolas Landry ne recevra pas de salaire de son employeur. Lorsqu'il en sortira, il sera payé à demi-solde.

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