Une manifestation nocturne rapidement dispersée

Une manifestation nocturne au centre-ville de Montréal a vite été dispersée, lundi, après que des participants s'en soient pris à des policiers, selon le SPVM.

Les gaz lacrymogènes ont été utilisés par les forces policières, un peu avant 21h00, à proximité du parc Émilie-Gamelin.

C'est aussi de cet endroit que la manifestation avait pris son départ une heure plus tôt, avant de se déplacer vers quelques rues avoisinantes, dont Sainte-Catherine et de Maisonneuve.

Un accrochage entre les manifestants et des agents à vélo du Service de police de la Ville de Montréal a provoqué l'ordre de dispersion de la police, selon le porte-parole du SPVM, Jean-Bruno Latour.

Quelques instants plus tard, des gaz irritants ont été utilisés par la police pour mettre un terme au rassemblement, à l'intersection des rues Sainte-Catherine et Saint-Urbain.

Ils ont ensuite empêché les manifestants de se regrouper, occupant les quatre coins des intersections Berri/Sainte-Catherine ou Saint-Hubert/Sainte-Catherone, obligeant les gens à circuler sur les trottoirs et en chargeant ceux qui ne semblaient pas bouger assez rapidement.

Le SPVM a indiqué qu'une interpellation a été faite en soirée, en vertu du règlement municipal P-6, pour avoir refusé d'obtempérer à un ordre d'un agent de la paix.

La manifestation nocturne de lundi soir était décrite sur Facebook comme une action économique par ses organisateurs. Ils disaient se réjouir de voir les deniers publics devoir être utilisés pour payer les policiers au travail un jour férié, selon le descriptif de la manifestation sur le réseau social.

«Soyons nombreux à manifester en ce lundi de Pâques pour que la ville sois contrainte de payer très cher ses policiers en ce jour férié!», pouvait-on lire sur le groupe Facebook de l'événement.

Le SPVM a cependant tenu à apporter quelques précisions à ce sujet, lors d'un entretien avec La Presse Canadienne. «Que ce soit férié, un jour de semaine ou de fin de semaine, il y a le même nombre d'effectifs. Il n'y a pas de différence de coût, selon la journée. Ça n'a aucune incidence que les gens manifestent un lundi de Pâques», a indiqué Jean-Bruno Latour. Les congés fériés et annuels sont rassemblés dans une banque globale, a-t-il soutenu.

Si le jour où se déroule une manifestation ne fait pas de différence, aux dires de M. Latour, il demeure que de tels rassemblements provoquent des coûts supplémentaires.

Ainsi, lors du printemps 2012, il en a coûté 17 millions $ de plus au SPVM pour encadrer les quelque 700 manifestations qui se sont déroulées sur son territoire, selon le rapport de la Commission spéciale d'examen des événements du printemps 2012.

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