Intervention policière mortelle à Sainte-Hélène-de-Bagot: Deux policières de la SQ blanchies

L'homme de 77 ans qui est mort le 30 mars 2019 lors d'une intervention policière musclée à Sainte-Hélène-de-Bagot, en Montérégie, a succombé à un anévrisme et l'utilisation de la force par les agents n'a aucunement contribué à son décès.

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Le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) a donc décidé de ne pas porter d'accusations criminelles contre les deux policières impliquées dans ce dossier.

Les deux agentes de la Sûreté du Québec répondaient à un appel «en lien avec un incident familial survenu à la résidence de l'homme».

Une fois sur place, les policières se seraient butées à un individu qui refusait de coopérer et qui aurait tenté de s'en prendre physiquement à l'une d'elles.

Du poivre de cayenne a été utilisé pour freiner les ardeurs du septuagénaire, qui a ensuite été menotté.

Mais son état de santé s'est dégradé soudainement et il est ensuite tombé en arrêt cardiorespiratoire.

L'autopsie pratiquée dans les jours qui ont suivi a permis d'établir que «la cause du décès est une rupture d'un anévrisme athérosclérotique de l'aorte abdominale, qui était suffisamment gros pour pouvoir se rompre spontanément. L'application de la force par les policières n'est pas une cause contributive au décès», écrit le DPCP dans sa décision.

À la lumière de toutes les informations contenues dans le rapport du Bureau des enquêtes indépendantes, le DPCP estime que les policières de la SQ impliquées dans cette affaire n'ont pas utilisé une force excessive et ne sont pas responsables du décès du septuagénaire.

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