Détention arbitraire et processus légal contre les compagnons des médias Libres au Mexique

Dimanche dernier, 1 septembre, dans le cadre des manifestations des professeurs contre la Reforme Éducative et du bilan d’information du gouvernement actuel de Enrique Peña Nieto dirigeant du PRI (Partie Révolutionnaire Institutionnel) les corps policiers à plusieurs reprises ont arrêté à des manifestants y journalistes. Les journalistes des médias indépendant: Estela Morales (Regeneración Radio),  Pável Primo Noriega (Multimedios Cronopios) y Gustavo Ruíz (Agencia SubVersiones), ont été détenuEs de façon arbitraire par la police en charge du département de la Sécurité Publique de la ville de Mexico (DF) à différents points du centre historique de la ville. Gustavo Ruiz  et Rafael Camacho de Agencia Subversiones ont été arrêtés à la station du métro San Antonio Abad au moment où ils filmaient leur reportage sur la manifestation. Plusieurs arrestations arbitraires ont eu lieu à l’intérieur et à l’extérieur de la station de métro tout près du centre de la ville de Mexico.

Les corps policiers ont tout d’abord immobilisés à Rafael, qui avec sa caméra à la main criait qu’il était un journaliste et qu’il était en train de travailler. Gustavo a essayé de l’aider en questionnant les policiers sur les raisons de la détention de son compagnon. Ce questionnement a été suffisant pour que lui aussi (Gustavo) soit immobilisé, frappé y mit dans la camionnette dans laquelle se trouvait d’autres arrêtéEs. Cependant, un autre journaliste a réussi à récupérer la caméra de Gustavo et sortir du périmètre policier. La véracité des faits peuvent être prouvé en voyant le vidéo que Gustavo avait filmé avant y durant sa propre arrestation; détention arbitraire, usage excessif de la force y dommage à l’équipement de travail.

Jusqu’à maintenant, sans exception, tous les détenues ont été amenéEs aux différents  ministère publique qui se trouvent à les périphéries de la ville sans prendre en compte qu’ils et elles ont été détenues dans le centre de la ville et que d’autres ministères publiques se trouvaient beaucoup plus près de l’endroit où les détenues ont été arrêtéEs. Ces faits ont été argumentés sous prétextes qu’il n’y avait plus de papier et le matériel nécessaire pour recevoir la caution, ce qui est tout à fait ridicule. Les autorités ont retardé le processus légal des détenues, avec les ordres de plus en plus clair qu’ils allaient rendre de plus en plus compliqué le processus légal et dans certains cas ils ont réussi.

L’exemple de Pavel Alejandro Primo, Gustavo Ruiz, Gonzalo Amozurrutia y Juan Daniel Velázquez, détenus au Ministère publique Milpa Alta 1 depuis 8:00 pm le 1 septembre 2013 est clair. Le temps qu’ils avaient pour payer la caution fixée au moment de leur présentation devant le ministère publique s’évinçait a 10:00 pm le 3 septembre. Cependant, le 3 septembre la famille et amiEs des détenues ont été informés par la fiscal Teresita Alonso Sánchez que,  les détenus allaient être transférés à la prison Sud si à 3:00 pm ils ne présentaient pas les reçus et paiement de la caution qui avait été fixée a 23 500 pesos pour chacun. Au moment où ceci arrivait, leurs avocats étaient en route vers un autre ministère publique où ils pour aller  payer la caution, car lorsqu’ils ont voulus la payer au ministère publique de Milpa Alta où se trouvait nos compagnons, les agents les informaient qu’il ne restait plus de papier ou format nécessaire, alors ils ont dû se rendre à un autre ministère publique. (N” oublions pas en plus que la ville de Mexico est une des plus grandes ville au monde et des plus peuplés, alors les déplacements sont toujours très longs et compliqués)

Vers 3:00 pm du 3 septembre Pável Alejandro Primo Noriega, de Multimedios Cronopios Gustavo Ruiz Lizárraga, de la Agencia Subversiones, Gonzalo Amozurrutia Nava y Juan Daniel Velázquez, tous étudiants, ont été transférés malgré le fait que la caution avait été payée, que leurs détentions étaient arbitraires, qu’ils avaient soufferts de brutalité et violé leur droit.

Comme si ce n’était pas suffisant pour être indigné, les délits desquelles ils sont accusés sont totalement faux. Pour démontrer l’importance qu’ont les droits humains pour les policiers, les fonctionnaire et les chefs politiques, le vidéo filmé par Gustavo Ruíz au moment de sa détention illustre très bien les faits.

LIBERTÉ A PAVEL ALEJANDRO PRIMO, GUSTAVO RUIZ LIZARRAGA, GONZALO AMOZURRUTIA Y JUAN DANIEL VELÁZQUEZ, PRISONNIERS POLITIQUES A LA PRISON SUD DU DF, MÉXICO

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