Des groupes de défense dénoncent les difficultés à manifester

QUÉBEC - Trois groupes de défense dénoncent conjointement les restrictions au droit de manifester à Québec.

La Ligue des droits et libertés, le Regroupement d’éducation populaire en action communautaire et Stop oléoduc sont en désaccord avec les moyens utilisés par les policiers de la ville de Québec. Ces derniers auraient interdit aux organisateurs d’un rassemblement de manifester dans la rue malgré le fait qu’ils aient informé le Service de police de la ville de Québec (SPVQ) de leur itinéraire.

Selon la porte-parole Alizée Cauchon, la seule option offerte par les policiers était de manifester sur le trottoir. Les protestataires s’appuient notamment sur l’article 19.2 du Règlement sur la paix et le bon ordre de la ville de Québec, qui évoque les cas où une manifestation est illégale.

Condamnation

La semaine dernière, la police de Québec a été condamnée devant la Cour des petites créances à verser 4000 $ à un manifestant du «printemps érable». André Bérubé a été arrêté le 28 mai 2012 avec des dizaines d’autres manifestants. Dans un communiqué, le SPVQ a répliqué rapidement. «Nos stratégies et plans d’intervention sont basés sur des méthodes enseignées et reconnues qui tiennent compte des aspects légaux», a indiqué le chef Michel Desgagné.

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