Les policiers ne sont pas à blâmer dans les émeutes de Victoriaville, conclut le Comité de déontologie

Le Comité de déontologie policière blanchit deux policiers qui étaient intervenus lors des émeutes de Victoriaville, au printemps 2012. Le commissaire à la déontologie policière leur reprochait d'avoir dérogé à leur code de conduite lors des événements survenus en marge du congrès du Parti libéral du Québec.

Les deux agents visés étaient Yves St-Jacques et Denis Morin. Le premier était accusé d'avoir procédé illégalement à l'arrestation d'un manifestant et d'avoir ordonné illégalement la détention d'un autre manifestant. Quant à son collègue, le commissaire lui reprochait d'avoir utilisé la force illégalement en abusant de son autorité et d'avoir déconsidéré la fonction de policier en empêchant un manifestant de filmer une intervention.

Le Comité de déontologie appuie sa décision de ne pas blâmer les deux agents sur le fait que « les forces policières [n'étaient] pas en mesure d'assurer un contrôle constant et adéquat de la foule ». Il faut dire que la manifestation lors du congrès du Parti libéral du Québec avait dégénéré en véritable émeute.

Le Comité note également que dans un contexte où la foule se disperse, le « contrôle des derniers émeutiers [nécessitait] une intervention musclée ».

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Corp policier (SPVM, SQ, GRC, agent de la STM, etc): 

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