Pantalons de camouflage: Marc Parent «très déçu»

Le chef du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) Marc Parent s'est dit «très déçu» que certains policiers aient porté des pantalons ou des casquettes qui ne s'agençaient pas avec leur uniforme lors des funérailles d'État de Jacques Parizeau, mardi, à Montréal.

«Pour moi, c'est un élément de distraction», a affirmé M. Parent en entrevue sur les ondes de LCN, mercredi matin. Il considère que cette tenue nuit à la crédibilité des policiers, qu'elle accentue la tension avec la population qui peut se moquer ainsi des agents et qu'elle peut engendrer des problèmes de sécurité.

«Les gens remarquent cela de façon négative», a-t-il ajouté.

Marc Parent a mentionné qu'en raison d'autres opérations policières survenues mardi, le SPVM a dû faire appel à des agents de poste de quartier pour assurer la sécurité durant les funérailles. Ce sont ces policiers qui portaient par exemple des pantalons de camouflages, afin de protester contre les conditions de travail qui leur sont imposées.

M. Parent a affirmé qu'il ne peut pas empêcher ce moyen de pression puisqu'il dit que les tribunaux ont déjà jugé que cela ne contrevenait pas aux règles.

La Fraternité des policiers de Montréal avait affirmé mardi que des policiers avaient porté leurs pantalons de camouflage multicolores et leurs casquettes rouges pendant les funérailles de Jacques Parizeau parce que ni la Ville ni le Service de police de la Ville de Montréal n'avaient demandé la suspension de ce moyen de pression, comme cela avait le cas lors des obsèques de Jean Béliveau.

Catégories

Corp policier (SPVM, SQ, GRC, agent de la STM, etc): 

Type de document: