Plusieurs manifestations à Montréal

Des manifestations ont eu lieu mercredi à Montréal, principalement en réaction aux politiques d'austérité du gouvernement libéral de Philippe Couillard.

La série d'événements a débuté vers 6h à l'intersection de la rue De Bleury et de l'avenue du Président-Kennedy. Quelques dizaines de manifestants se sont rassemblés et ont marché jusqu'au cégep du Vieux-Montréal.

Des banderoles ont été installées sur l'établissement scolaire, qui a été fermé pour la journée.
Un autre rassemblement a eu lieu vers 7h30 près du Complexe Desjardins, pour dénoncer les banques.

Dans les deux cas, les marches ont eu peu d'impact sur la circulation, car elles ont eu lieu principalement sur le trottoir, a indiqué Jean-Bruno Latour, porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). Les deux manifestations ont été déclarées illégales par la police.

Vers 9h45, un groupuscule s'est retrouvé tout près de l'UQAM et des policiers se sont approchés pour s'entretenir avec des agents de sécurité de l'endroit. «Deux policiers à vélo ont été encerclés par des manifestants», a indiqué le sergent Latour.

Les policiers disent avoir utilisé leur gaz poivré pour se sortir de cette impasse. Personne n'a toutefois été transporté à l'hôpital. Certains manifestants auraient donné des coups de pied aux vélos des policiers, mais aucune arrestation n'a été effectuée, a affirmé le SPVM.

Une autre action de perturbation était prévue sur le coup de 15h, à l'angle des rues Mansfield et de la Gauchetière. Mais cette fois encore, les policiers sur place étaient pratiquement plus nombreux que les protestataires.

«Quelques groupuscules se sont séparés et certains manifestants ont commis quelques méfaits à l'intérieur du Centre de commerce mondial», a dit le porte-parole du SPVM.

En soirée, une autre manifestation a été organisée et les participants, certains cagoulés et masqués, se sont donné rendez-vous vers 20h30 à la place Émilie-Gamelin. Le rassemblement a été déclaré illégal vers 21h30 puisque le SPVM n'avait pas reçu d'itinéraire.

Les manifestants se sont armés de projectiles sur un chantier routier à l'angle des rues Wolfe et Sainte-Catherine. Ils ont également lancé quelques pièces pyrotechniques et du mobilier urbain tel des cônes et des panneaux de signalisation.

Vers 22h, la manifestation s'est terminée à la place Émilie-Gamelin. Aucune arrestation n'a été déclarée pas le SPVM.

L'Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) a indiqué sur sa page Facebook qu'environ 33 000 étudiants étaient en grève ce mercredi.

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