Saccages pendant la grève étudiante: Yalda Machouf-Khadir plaide coupable

Deux ans après les tapageuses manifestations étudiantes, Yalda Machouf-Khadir a plaidé coupable à des accusations de complot, introduction par effraction, déguisement et méfait, en lien avec l'occupation et le saccage de trois établissements.

Ces établissements sont le Cégep du Vieux-Montréal, le 16 février 2012, l'Université de Montréal, le 12 avril 2012, et le bureau de la ministre de l'Éducation, Line Beauchamp, le 13 avril. Mme Khadir, fille du député Amir Khadir (Québec Solidaire), avait pris soin de se couvrir la tête avec un capuchon, et le visage avec un foulard noir, mais elle a malgré tout pu être identifiée. Une empreinte lui appartenant a notamment été retrouvée sur une fenêtre, dans le bureau de la ministre Beauchamp, a expliqué le procureur de la Couronne, Martin Chalifour. La femme de 21 ans reviendra devant le juge Jean-Pierre Boyer le 5 décembre pour les représentations sur la peine qui doit lui échoir, puisque son avocat, Me Pierre Poupart, et le procureur de la Couronne ne s'entendent pas sur une suggestion commune.

Trois collègues plaident coupables

Lors de la même audience, mercredi après-midi, trois autres personnes ont plaidé coupables au palais de justice de Montréal, pour leur implication dans les mêmes événements. Il s'agit de Pascal Chabot-Lamarre, Zachary Daoust, et Félix Généreux-Marotte. Le premier, qui avait participé au saccage de l'Université de Montréal a eu une absolution conditionnelle, une probation de deux ans et devra accomplir 240 heures de travaux communautaires. Le second, qui a participé aux événements de l'Université et du Cégep du Vieux-Montréal, a écopé une condamnation avec sursis, et trois ans de probation. Déguisé et muni d'un bâton avec un drapeau noir et d'un bouclier artisanal, il avait tenté de repousser les agents, à l'UdeM.

En ce qui concerne M. Généreux-Marotte, qui était impliqué dans les occupations de l'Université de Montréal et du bureau de la ministre, il aura sa peine ultérieurement. Son avocate a demandé un rapport avant sentence pour éclairer la Cour à son sujet. Il est le fils de Hans Marotte, avocat et activiste pour le droit des chômeurs.

Rappelons qu'à l'Université de Montréal, de la peinture avait été lancée sur les murs et le mobilier dans un auditorium. Il y avait eu pour environ 30 000 $ de dommages.

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