Documentation sur la brutalité policière


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Récit d'une personne ayant subi, de façon très concrète, la répression contre les manifestants au G20 à Toronto en été 2010.

Je marchais dans la ville

Ils m'ont écrasé le visage contre le mur de brique

Ils ont fouillé mes poches et mon sac

Ils ont noté mes informations personnelles

Le lendemain matin ils nous ont réveillés avec leurs armes

Ils étaient entrés dans le gymnase

Ils nous ont interdit de bouger pendant quatre heures

Sans boire une gorgé d'eau sans manger ni aller aux toilettes

Mon frère s'est levé et a vomi

Ils nous ont fait sortir les uns après les autres

Ils nous ont menottés aux mains et aux pieds

Nous ont pris en photo

Ils nous ont mis dans un fourgonnette blindée

pour nous amener à l'autre bout de la ville

On se cognait à un mur puis à l'autre du blindé à chaque virage

Attachées aux mains et aux pieds

Des filles tombaient par terre

Pour avoir traversé à pied sur un feu rouge

(Témoignage pris de l'article suivant : http://tvanouvelles.ca/lcn/montopo/photo/archives/2011/08/20110801-18404...)

Marie Brais, une Longueuilloise de 57 ans qui habite tout près de l'entrée du pont Jacques-Cartier, se dirigeait peu avant 22h vers l'infrastructure afin de profiter de la dernière fin de semaine de l'événement.

«J'étais bien habillée pour l'occasion, j'écoutais la musique des Beatles, et je me dirigeais d'un bon pas vers le pont. C'est alors que j'ai remarqué qu'un policier me faisait signe.», a raconté Mme Brais, qui a affirmé croire, à cet instant, que l'agent lui demandait de porter une attention particulière à la signalisation, car elle avait traversé la rue Saint-Laurent au feu rouge, à l'intersection de la rue Sainte-Hélène.

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