Une policière du SPVM s’est fait voler son arme de service laissée dans sa ­voiture alors qu’elle faisait quelques courses en allant à une formation.

La policière s’était arrêtée à l’angle des rues St-Denis et Laurier pour faire une commission, mercredi soir, quand elle s’est rendu compte qu’elle s’était fait voler son uniforme, ses menottes et son arme à feu, tous entreposés dans son coffre. Elle ne s’était pourtant ­absentée que quelques minutes.

La constable se rendait à une formation. Elle conduisait à ce moment-là son véhicule personnel et était vêtue en ­civil. Il était donc impossible de savoir qu’elle travaillait pour le Service de ­police de la Ville de Montréal (SPVM).

Coïncidence

«Tout laisse à penser que c’est une coïncidence. Mais l’enquête est en cours présentement. On veut retrouver l’équipement à tout prix», indique Jean-Pierre Brabant, porte-parole du SPVM.

Il n’était pas possible de savoir encore si le coffre de la voiture avait été forcé ou s’il avait été ouvert à distance par mégarde avec les clés de l’auto.

La police se veut toutefois rassurante.

«L’arme était entreposée dans une boîte verrouillée, comme c’est demandé pour n’importe quel détenteur d’arme à feu. Ce sont quand même des systèmes sécuritaires», précise l’agent Brabant.

Les armes du SPVM sont également toutes numérotées, ce qui facilite ­l’identification quand on les retrouve.

Si jamais quelqu’un retrouvait l’équipement, il est recommandé par la police d’appeler le 911 et d’attendre que des équipes se déplacent ou de se rendre au poste de police le plus proche.