Contre l'impérialisme, le racisme, les frontières et le colonialisme: ensemble détruisons le capitalisme

Date de l'événement: 

01 Mai 2016

Encore cette année, les attaques contre les travailleurs et travailleuses ont été fulgurantes : crise économique permanente, augmentation du coût de la vie, patronat et gouvernements qui serrent la vis aux employé-e-s, etc. Sans compter le sacro-saint déficit zéro qu’on nous sert depuis 20 ans pour justifier les coupures dans les programmes sociaux et l’aide aux travailleur-euse-s pauvres et aux sans-emploi. Pour diviser encore plus nos résistances, on agite le spectre du terrorisme, et on ravive la xénophobie d'une partie de la population pour détourner la colère du peuple vers les immigrant-e-s. Travailleur-euse-s, sans-emploi et étudiant-e-s de partout dans le monde, nous devons plutôt nous unir contre le pouvoir capitaliste. Contre ses attaques, nous devons répondre par la solidarité :
Contre l'impérialisme

Les bombardements et les occupations qu'ont subis l'Irak et l'Afghanistan, entre autres, ont déstabilisé ces régions du monde et mis en place les conditions pour l'unification des groupes armés locaux contre le contrôle occidental. Via les marionnettes Al-Assad et État Islamique, la guerre en Syrie n'est qu'un autre chapitre de cette guerre impérialiste entre les grands États de ce monde pour l'accès aux ressources. C'est pourquoi ces bombardements ne peuvent que renforcer la haine envers les forces d'occupations et déstabiliser encore plus la région.
Contre les frontières

Le contrôle des gouvernements des pays du Moyen-Orient est crucial pour les pays du Nord parce qu'ils possèdent d'énormes réserves de pétrole et une main-d’œuvre à bas prix. Les frontières impériales arbitraires tracées après la Seconde Guerre mondiale servent à exclure la population du reste du monde des richesses accumulées en Europe et en Amérique du Nord.
Contre le racisme

Si l'on ne s'oppose pas à ces injustices de masse, on est complice d'un régime raciste qui permet les « bas prix de tous les jours » de la surconsommation occidentale. Sans oublier la montée du racisme, par des attaques physiques sur des personnes migrantes (ou identifiées comme telles, fréquemment à tort), mais aussi par toutes les formes d'exclusion et de discrimination renforcées par le système d'immigration hypersélectif.
Contre le colonialisme

Il faut reconnaître que les richesses accumulées par le Canada proviennent directement des ressources naturelles volées aux communautés autochtones, qui sont les premières victimes des projets de développement nécessaires à la croissance économique permanente du capitalisme. Les gouvernements les remercient en fermant les yeux sur les violences policières et en ignorant les meurtres de femmes autochtones. Nos luttes doivent favoriser tout-e-s les déplacé-e-s du capitalisme, qu'ils et elles aient été placé-e-s dans des réserves ou amené-e-s à nos portes par les conflits que l'on cause à l'extérieur.
Ensemble, détruisons le capitalisme!

Tant qu'il y aura des travailleur-euse-s qui pourront être exploité-e-s pour moins cher, ici ou ailleurs, les salaires vont subir des pressions à la baisse. Tant que les luttes n’incluront pas toutes les victimes du capitalisme, le gouvernement continuera de couper d'autres démuni-e-s, pour donner des miettes à ceux qui revendiquent en se gardant la grosse part du gâteau. C'est pourquoi la guerre de classe, ça passe par une compréhension de nos intérêts face à ceux qui s'enrichissent chaque année grâce à l'augmentation de l'écart entre les riches et les pauvres, et ce, tant au niveau national qu'international. Célébrons un Premier mai de véritables solidarités! Ne nous laissons pas diviser. Attaquons ceux qui profitent de ces conflits et renversons le capitalisme pendant qu'il est encore temps !