Manifestation à Hull et Ottawa, mercredi le 27 novembre.
Rassemblement devant des immeubles de la coopérative Reboule (62, boul. du Sacré-Coeur).

Description

La Fin des subventions fédérales dans le logement social Ça concerne tout le monde!
À moins d’un changement de cap, le Canada mettra un terme aux subventions qu’il verse annuellement pour les logements sociaux qu’il a contribué à réaliser avant 1994. Cette aide sert essentiellement à réduire les loyers des ménages locataires à faible revenu. Cela concerne quelque 127 000 logements coopératifs, sans but lucratif et HLM au Québec, c’est-à-dire 85 % du parc québécois. Pour tout le Canada, on parle de 600 000 logements et d’un budget total de 1,7 milliard $.

Jusqu’à présent, assez peu de locataires ont subi cette coupure; mais les ménages à qui Ottawa a retiré son soutien financier ont vu leur loyer augmenter de 200 $, voire 300 $ par mois.

Dans le cas des HLM, c’est la facture du gouvernement québécois qui montera au fur et à mesure du retrait fédéral. Cela ne pourra pas durer indéfiniment. Québec pourrait aussi choisir d’augmenter les loyers.
Au cours des prochaines années, le nombre de logements sociaux qui seront privés des subventions fédérales va augmenter en flèche. Les ménages — qu’Ottawa avait sortis de la précarité — iront sans doute rejoindre la cohorte de ceux qui ont des besoins impérieux de logement et se remettre en attente d’un nouveau logement social subventionné.

Ottawa ne doit pas abandonner les gens qui habitent en logement social, ni tous ceux qui aspirent à ce type de logement. Au contraire, il doit investir dans le maintien des logements sociaux déjà réalisés et dans le développement de nouveaux logements sociaux pour toutes les personnes qui sont encore mal-logées. C’est à ces conditions qu’il remplira ses obligations internationales POUR LE DROIT AU LOGEMENT!

Transport gratuit de différentes villes, informez-vous auprès du comité logement le plus près de chez-vous.