Hausse des cas de détresse : la formation policière doit être adaptée

Le nombre d'interventions policières pour des problèmes de santé mentale a bondi au Québec selon des données obtenues par Radio-Canada. Certains corps de police notent une hausse de plus de 30 % en quatre ans. Une réalité qui les pousse à modifier leurs façons de faire.

En 2018, le Service de police de Laval (SPL) est intervenu auprès de 1100 personnes souffrant d’un trouble de santé mentale. Il s’agit d’une augmentation de 36 % par rapport à 2014, où le nombre était de 809. Si certaines situations connaissent un heureux dénouement, c’est entre autres en raison du travail d’Urgence sociale.

Cette division du SPL permet aux policiers d’avoir accès à des intervenants psychosociaux 24 heures sur 24, sept jours sur sept. Un policier qui doit intervenir auprès d’un homme en détresse, par exemple, peut leur demander conseil.

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