Le suicide par policier interposé n’est pas une fatalité

Le mardi 27 juin 2017, le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a ouvert le feu sur Pierre Coriolan, un homme noir de 58 ans qui, armé d’un tournevis, saccageait le logement qu’il occupait. L’homme est mort à l’hôpital et c’est maintenant le Bureau des enquêtes indépendantes (BEI) qui est responsable d’enquêter sur l’événement.

Quiconque se penche sur la formation donnée à l’École nationale de police sur le recours à la force peut d’ores et déjà prédire les conclusions de cette enquête. La police a utilisé des armes intermédiaires, puis a tenté de raisonner l’individu qui était armé et agité. L’homme représentait une menace et les policiers devaient donc ouvrir le feu. Au regard de ce qui est enseigné, c’est presque un sans-faute.

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