Plaidoyer pour la fin des balles de plastique

Venus manifester, ils ont été blessés gravement par des projectiles «intermédiaires» de la police. Aujourd’hui réunis dans le collectif Manifester sans peur, ils réclament l’abolition «pure et simple» de ces «armes dangereuses».

«Personne ne devrait perdre son intégrité en donnant son opinion», souligne Francis Grenier, qui a perdu l’usage d’un œil après avoir été atteint par une grenade assourdissante en mars 2012. Depuis, il dit avoir «peur de tout ce qui est détonation et bruits sourds». «Je ne vais plus dans des grands rassemblements, j’évite les foules, je n’ai plus été manifesté, témoigne-t-il. Ça me brime encore aujourd’hui dans mon droit de m’exprimer.»

Dominique Laliberté-Martineau, Maxence Valade et Alexandre Allard, qui font partie du collectif ont quant à eux été blessés lors d’une manifestation à Victoriaville, le 4 mai 2012. Les trois ont été atteints par des balles de plastique. «Ce sont des armes qui peuvent être mortelles, qui ont une force incroyable et disproportionnée par rapport à la menace à laquelle font face les policiers», juge M. Valade.

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