lieu: l'agora de l'uqam

L’UQAM est notre milieu d’étude, de travail et de vie. Et on l’aime parce qu’elle nous offre une vie universitaire, sociale et militante très riche.

Pourtant, ceux qui dirigent notre université tentent de l’arrimer au marché capitaliste tant au niveau de l’éducation que de l’emploi. Le rectorat a bien intégré le modèle de gestion, où le triptyque marchandisation-coupure-sécurité est érigé en seul modèle viable. Ce faisant, l’université, qui était un lieu d’éducation critique et libre, se transforme lentement en un lieu de formation de main-d’œuvre, où la précarité augmente sans cesse tant pour les étudiant-e-s que pour les travailleur-se-s.

Pourquoi nous manifesterons :
1. Pour dénoncer la précarité des emplois à l’université et appuyer le SÉTUE dans ses négociations avec l’UQAM, qui débuteront le 2 avril.
2. Pour dénoncer la consultation bidon sur l’avenir des cycles sypérieurs.
3. Pour dénoncer l’installation massive de caméras de surveillance.
4. Pour dénoncer le refus de l’UQAM d’installer une cuisine collective pour le Ras-le-bol.
5. Pour dénoncer l’absence de consultation et la place accordée su privé dans le Plan Directeur Immobilier de l’UQAM.

Sans les étudiant-e-s et les travailleur-se-s, l’UQAM ne serait pas, c’est pourquoi il nous appartient de se réapproprier notre milieu d’éducation, d’enseignement, de travail et de vie. Cela commence par de petits gestes qui démontrent que nous nous serrons les coudes tous et toutes ensemble. C'est pourquoi nous avons décidé d’organiser cette manifestation interne, qui se terminera par le dépôt de 80 griefs syndicaux à l'administration.