Détention des femmes au Leclerc : 3 ans de trop

Date de l'événement: 

27 February 2019

Le mercredi 27 février 2019, la Coalition d’action et de surveillance sur l’incarcération des femmes au Québec (CASIQF) - Centre des femmes de Laval, Fédération des Femmes du Québec, Ligue des Droits et Libertés, Stella, l’amie de Maimie- interpelle tou.te.s ses membres et allié.e.s pour effectuer un envoi massif de lettres à la ministre de la Sécurité publique, Geneviève Guilbault.

Femmes détenues à la prison Leclerc : 3 ans de trop !

Ce que nous demandons :

Nous interpellons Geneviève Guilbault, ministre de la sécurité publique, pour qu’elle s’engage à
1- Retirer les femmes du Leclerc, car, comme son prédécesseur Matin Coiteux l’a déclaré, le Leclerc était une solution temporaire !
2- Faire respecter les droits des détenues
3- Implanter une approche correctionnelle qui tient compte des besoins des femmes incarcérées

COMMENT AGIR ?

1. Envoyez votre lettre par courriel à ministre@msp.gouv.qc.ca en mettant la CASIFQ en c.c. (casifq@gmail.com). Le modèle de lettre est joint à ce courriel et il sera diffusé le 27 février à partir de la page Facebook de la CASIFQ, ainsi que des groupes membres (Centre des femmes de Laval, Fédération des Femmes du Québec, Ligue des Droits et Libertés, Stella, l’amie de Maimie). Si vous le désirez, vous pouvez publier une photo de vous en train de signer la lettre et de faire une publication sur Facebook et Twitter avec les hashtag #femmesàlaprisonLeclerc #3ansdetrop et #genevieveguilbault.

2. Joignez-vous aux membres du comité Leclerc au Centre des femmes de Laval (69 8e Rue, Laval-des-Rapides), de 13h30 à 16h30 pour signer votre lettre et participer à une action de mobilisation. Pour l’occasion, le centre ouvrira ses portes à tous, les hommes alliés à la cause sont donc la bienvenue ! Merci de vous inscrire en appelant Geneviève au 450-629-1991 poste 29 si vous désirez vous joindre à nous.

3. Et surtout, n’oubliez pas d’inviter vos membres à signer et envoyer des lettres par courriel, à partir de votre organisme, du leur ou encore de la maison !

POURQUOI AGIR ?

À l’automne 2018, nous avons dénoncé à plusieurs reprises les conditions de détention au Leclerc – problèmes de chauffage et d’accès à l’eau potable, problèmes d’accès à des services de santé, fouille à nu répétées et intrusives, etc. (vous pouvez consulter les articles plus bas pour plus d’informations). Une demande d’injonction a été déposée en février 2019. Le juge a rejeté la demande d’injonction provisoire, mais il a déclaré que les enjeux apportés étaient importants et il a mis en place une procédure accélérée pour aller directement à la demande d’injonction permanente. Malgré ces actions, les conditions de détention inadéquates que nous dénonçons depuis le déménagement ont à peine changées.

Nous apprécierions une réponse au courriel de la CASIFQ pour nous dire si vous pensez vous joindre au mouvement le 27 février prochain.

Et n'hésitez pas à nous contacter si vous avez des questions.