Inconduites : la GRC cherche comment se débarrasser des harceleurs en série

La Gendarmerie royale du Canada (GRC) voudrait pouvoir sortir de ses rangs les agents qui sont visés par plusieurs accusations de harcèlement ou qui ont été reconnus coupables de tels actes à plus d’une reprise.

Le corps de police fédéral cherche présentement à obtenir un avis juridique concernant la possibilité de procéder à des licenciements automatiques dans de tels cas.

Cette initiative fait directement écho au rapport de l’ex-juge de la Cour suprême du Canada, Michel Bastarache, sur le harcèlement et la discrimination fondés sur le sexe et l’orientation sexuelle. Rendu public en novembre 2020, ce rapport dévastateur appelait à des changements fondamentaux dans la culture de la GRC

et sa manière de gérer les cas d’inconduite et de harcèlement.

"Comme l’Église catholique, la GRC déplace simplement les agents problématiques dans une autre paroisse. J’ai une liste d’agents qui ont été reconnus coupables jusqu’à 15 fois. Ces personnes ont été promues", avait déclaré l’ex-juge Bastarache, lors d’un témoignage devant le Comité permanent de la sécurité publique et nationale de la Chambre des communes au moment de la sortie de son rapport.

Selon lui, les sanctions contre ces agents qui harcèlent des collègues de travail devraient être plus efficaces, notamment en incluant des suspensions plus longues sans salaires, des rétrogradations, le retrait de responsabilités liées à la supervision de personnel et l’interdiction de postuler pour obtenir une promotion.

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