Interventions policières en cas de crise : l’approche psychosociale pour éviter le pire

L’investigation du Bureau des enquêtes indépendantes (BEI) est toujours en cours pour déterminer les faits exacts de l’intervention du 1er août qui s’est soldée par la mort de Jean René Junior Olivier, 37 ans, à son domicile, sous les balles des policiers.

Selon les témoignages, il était en crise psychotique. Lors de l’appel de sa mère au 911, il était menaçant et lorsque les policiers sont arrivés, il brandissait un couteau.

Cette situation n’est pas sans rappeler la mort d’Alain Magloire en 2014, à Montréal. Plusieurs recommandations avaient été formulées par la suite pour éviter que de tels décès se reproduisent quand les personnes sont en crise. Avec le temps, plusieurs corps policiers se sont initiés à de nouvelles façons de faire.

Au cours des dernières années, "on a vu de nombreuses améliorations, on forme les policiers en techniques de communication, en désescalade; on les sensibilise aussi à l'importance de faire appel parfois à des tiers, des intervenants psychosociaux, pour avoir une meilleure consultation, une meilleure prise en charge des personnes en crise", explique Étienne Blais, professeur à l’École de criminologie de l’Université de Montréal.

Il cite la création en 2012, au sein du Service de police de la Ville de Montréal, de l’Équipe de soutien aux urgences psychosociales (ESUP), où un agent est jumelé à un intervenant psychosocial du CIUSSS du Centre-Sud-de-l'Île-de-Montréal, et qui intervient pour des appels impliquant des problèmes de santé mentale.

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