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20 March 2015

je vous avais promis d'autres histoires, en voilà une (j'en ai d'autres ne vous en faites pas cher lecteur avide d'abus policier) :

20 mars 2015
environ 2h30

Je ne remarque pas que c'est une auto de police, mais la suite me dira que ça en ai une. Une voiture de police roule très tranquillement sur le chemin ste-foy au coin de la rue Eymard direction ouest. Ils s'immobilisent quelques petites secondes, 2 ou 3, en se tassant sur « l'accotement » (là ou est les gens se stationnent d'habitude). Je remarque qu'il y a un piéton au nord du chemin ste-foy sur la rue eymard.
J'arrive de la rue eymard, au sud du chemin ste-foy, je tourne le coin en restant dans le sens inverse, car je ne comprends pas trop le comportement de l'auto qui roule tranquille (avant que je sache qu'il s'agit de policier). Mon objectif était de les laisser passer.

Ils continuent de rouler lentement, rendu à ma hauteur, je remarque bien que c'est une auto de police La conductrice m'a déjà interpellé auparavant, je la reconnais, le passagé est un homme que je reconnais pas. Je la laisse passer et coupe derrière elle pour rejoindre le bon côté de la rue. Je les entends m'interpeller à l'aide de leur parole, je m'immobilise donc.

J'avais un sac à dos et une chaudière. Ils me demandent donc se que j'ai dans la chaudière, je répond des pommes, des bananes, des mures. Ils me demandent où j'ai pris ça. Je réponds dans une poubelle. Ils me demandent laquelle, je leur répond que je ne le dis à personne, car je ne veux pas « publicisé » la poubelle, que je ne veux pas me faire « voler » mon spot. Ils me répondent qu'ils ne savent pas si ça été volé, je leur indique qu'ils n'ont pas à le supposer et que s'ils ont des doutes raisonnables, j'embarque dans l'auto, je vais au poste de police et qu'on m'arrête pour vole de fruit.
Ils demandent de m'identifier, je leur demande pourquoi.
Ils me répondent qu'ils veulent vérifier si tout est beau. (c'est pas la première fois qu'on me la sort)
Je leur répond que tout est beau, que mon identité ne confirme pas se que je fais maintenant, ni si j'ai pas fait un vol qualifié dans une épicerie la nuit de fruits périmés. Je rajoute qu'avant de fournir mon identité, j'aimerais qu'ils m'écrivent leur numéro de badge.
Ils me disent qu'ils vont me donner un ticket pour avoir circuler en sens inverse à vélo et que j'aurai leur # de badge. Existe-il vraiment ce ticket? Le motif pour m'identifier à changer, pourquoi donc?
Je leur répond qu'en échange d'un ticket, je suis prêt à fournir mon identité. Le policier du côté passagé accepte l'entente. Je répète pour m'assurer qu'on aille bien une entente : « vous me donner un ticket et en échange je vous fournis mon identité ». Il réitère son approbation.
Il et elle m'identifient à l'aide de leur ordinateur. Durant ce temps, ils bloque le chemin ste-foy au automobiliste. Je leur répond qu'ils entravent la circulation que eux comme moi sont dans l'illégalité et qu'ils devraient se tasser sur l'accotement.
Le policier rie. À ce moment je remarque le numéro sur leur auto de police 2220
Une fois mon identité vérifier, ils me disent que tout est beau et que je suis libre de partir. Je refuse cette conclusion. Je leur indique qu'on avait une entente et qu'ils n'ont pas respecter la part de leur deal. En riant du fait que je veux mon ticket, le policier me répète que je n'aurai pas de ticket. À l'intérieur de moi, je suis fâché, je débarque de mon vélo, je les pointes du doigt, m'approche de l'auto de police et j'élève la voie en disant tu vas me donner mon ticket c'était le deal.
Il sort de l'auto, la fille fait de même immédiatement, me saisissent de chaque côté, par le bras, et tente de me menotter. Se que je refuse en croisant les bras.
Incapable de les décroiser, ils utilisent une technique qui leur va à merveille. Mettent leur pied devant moi et me font avancer de force. Ça l'a pour effet de me faire tomber au sol. Mais je garde toujours les bras croisés. Incapable de les décroiser, ils commencent par arracher les bretelles de mon sac à dos. En me demandant de me laisser menotter. Je demande pourquoi voudrait-on me menotter, l'homme répond que là j'aurai un ticket pour désordre. Je répond de me relacher, qu'un ticket ne justifie pas un motif pour menotter quelqu'un. Il change donc sa version pour voie de fait.
Je refuse de me laisser menotter de façon si soumise puisque je n'ai jamais tenté d'attaquer un policier.
Puis ils me donnent des coups de pied, de genou sur les jambes et les fesses, et à l'aide de leur poing, ils frappent mon ventre/côte ainsi que ma tête, prêt des tempes et des joues. À partir de ce moment, je décroise les bras pour les mettre autours de ma tête pour me protéger des coups.
À ce moment, ils auraient pu me menotter les poings devant, ils étaient côte à côte. Mais ils veulent vraiment mes mains dans le dos, alors ils continuent. Bien vite je deviens incapable de résister, ça fait de plus en plus mal, je commence à me fatiguer et je vois une auto patrouille arrivé, peu à peu ils arrivent à me menotter mes mains dans le dos. Une fois menotter, j'entends, sans voir, 2 policiers qui arrivent. Je crois qu'il y a eu en tout 4 policiers supplémentaires, mais je n'ai pas réussi à tout voir.
Ils finissent de me menotter, qu'un ou une des renforts arrivent et me prend par la mâchoire du haut et brasse ma tête, une fois menotter faut le rappeler.
Il a pas l'air de trouver ça suffisant, il recommence en me mettant 2 doigts dans le nez (ils ont des gants) pour me re-brasser la tête. Et il fini en recommençant avec la mâchoire du haut.
Ils me lèvent, m'accote sur l'auto de police. Je sais pas si c'est à ce moment qu'on est sensé me dire mes droits et m'expliquer les motifs de mon arrestation, ainsi que les procédures à suivre, mais ils ne me disent rien comme tout le reste de la nuit. Ils me fouillent, vide mes poches. Puis m'embarque dans l'auto de police. Sans que je sache réellement se qui se passe.

Je demande à la fille si, en dehors de l’événement actuelle, si leur métier les a déjà poussé à réfléchir sur leur valeur, à les remettre en question. La policière lève les yeux aux ciel. J'ai interprété ça comme un non. Je rajoute que moi, préposé aux bénéficiaires, j'exerçais une forme d'autorité sur d'autres personnes et que ça m'avait amené à mainte reprise à me remettre en question afin d'être un meilleur être humain.
Durant ce temps, le policier parle avec un homme sur une radio où je sais pas quoi. Mais j'entends bien. Il demande une autorisation de détention préventive le temps que je me calme, car j'étais agressif (comme quoi ils peuvent dire se qu'ils veulent). Je pars à rire en disant que quelqu'un qui vient de se faire taper et qu'il parle de valeur et de s'améliorer en tant qu'être humain n'est pas un signe d'agressivité. L'homme rajoute à la personne qu'il parle sur son genre de radio qu'une autorisation de détention préventive est nécessaire, pour se faire, il décrit les événement comme suit : « ont l'a interpellé dans la rue lui demandant de s'identifier, il s'est obstiné et quand on a voulu partir il nous a sauté dessus. On est donc sortie de l'auto de police pour l'arrêté, ce n'est pas assez pour un voie de fait, ça ne tiendra pas, alors peut-on l’amener de façon préventive ».
L'autorisation a été donné. SI j'ai compris tout ça, c'est pas qu'un des deux me l'a expliqué(e) c'est que j'écoutais se qui se disait dans leur genre de walkie-talkie et qu'ils avaient oubliés de monter le son de la radio en arrière, (comme ils font d'habitude) pour pas que j'entends ou discute avec eux.
L'homme rajoute que je vais avoir un voie de fait.
À partir de ce moment, je ne parle plus de l’événement, sachant qu'ils commettront plusieurs erreur je pourrai les coincé à leur propre jeu. Je sais qu'ils vont commettre des erreurs, car ils a eu une autorisation de détention préventive et lui me parle de voie de fait, alors que 1 minute auparavant il avait dit que ce n'était pas assez pour un voie de fait? Il s'agit donc d'une tactique pour m'intimider.
Dans l'auto, en chemin l'homme rajoute que je n'aurai pas de ticket, qu'il ne veut pas me donner raison. Que je n'aurai jamais raison.
Ils essayent pendant un petit 5 minutes de savoir si j'ai des problèmes de santé mentale. Je réponds que si j'ai l'air dérangé, c'est que c'est la police qui me dérange. Puis ils montent le son de la radio en arrière pour couper la discussion avec moi.
On arrive sur place, toujours aussi calme depuis que j'ai été menotté, je remarque, si ma mémoire est bonne, le matricule de la femme, 3006.
On me fait monter en haut, les 2 policiers qui m'accueillent indiquent que je n'ai pas l'air agressif, que j'ai l'air bien calme. Un des 2, pour des raisons de paperasse, parle de mon vélo, l'homme qui m'a arrêté répond qu'il va mettre mon vélo en bas et me le redonner, avant la fin de leur shift, car je sortirai avant la fin de leur shift.
Le policier qui m'a arrêté, rajoute « tu vas être accusé au criminel pour voie de fait ». D'après moi il disait ça dans le but de m'intimider
On me demande si je veux un avocat, je dis non.
On remarque mon chandail anti-police (tant qu'y aura des flics y aura de l'abus), le prend en note, croyant que ça va donner des munitions pour je sais pas quoi.
On me dévêti, puis me met en cellule. À ce moment, en cellule, personne formellement, m'a indiqué que j'étais accusé au criminel, pour voie de fait sur un policier. Personne ne m'a dit mes droits. Ni même se que je faisais ici au poste de police.
Vers 5h50 on vient me chercher dans ma cellule, me fait signer un papier comme quoi on m'a remit mes effets personnels, puis je suis partie.
Personne m'a parlé d'accusation au criminel, je n'ai pas rencontré d'enquêteur, je n'ai pas signé de promesse de comparaître, on a pas prit mes empreintes, on ne m'a pas prit en photo. Rien de rien. Est-ce légal? au fond je m'en caliss

je n'ai pas de ticket
rien, c'était leur façon de me remercier de leur avoir fourni un peu d'action

fuck la police, fuck le spvq, fuck les osti d'juges

Ville où l'événement s'est produit: 

Corp policier (SPVM, SQ, GRC, agent de la STM, etc): 

Matricule du policier (séparer les numéros par des VIRGULES s'il y en a plusieurs):