Émeute de Rexton : décision du juge attendue pour deux cas

Deux manifestants anti-gaz de schiste, accusés à la suite de l'émeute survenue en octobre 2013 à Rexton, au Nouveau-Brunswick, doivent recevoir leur peine aujourd'hui.

Germain Breau, fils, d'Upper Rexton, et Aaron Francis, d'Eskasoni, en Nouvelle-Écosse, faisaient face à plusieurs chefs d'accusation relativement à des armes et à des voies de fait.

Germain Breau a été reconnu coupable d'avoir braqué une arme, mais il a été blanchi des accusations de voies de fait sur quatre policiers. Il avait déjà plaidé coupable aux chefs de menace d'un policier, d'utilisation négligente d'une arme à feu et de non-respect des conditions de sa probation.

Aaron Francis, pour sa part, accusé d'avoir lancé des cocktails Molotov, a été jugé non coupable. Il avait déjà reconnu sa culpabilité pour les accusations de voies de fait sur un policier, d'obstruction à un agent, d'utilisation négligente d'une arme à feu, de possession d'une arme à feu illégale et de non-respect des conditions de sa probation. Au cours de sa détention, il a aussi été accusé d'agression contre un agent correctionnel, une agression pour laquelle il a plaidé coupable.

En tout, les hommes faisaient face à 17 chefs d'accusation.

Les manifestations se sont déroulées le 17 octobre 2013, sur la route 134, près de Rexton. Les choses se sont envenimées lorsque des policiers ont voulu forcer les manifestants à quitter les lieux afin de laisser l'entreprise SWN Resources faire ses travaux d'exploration sismique sans interférence.

Une quarantaine de personnes ont été arrêtées, et six véhicules de la GRC ont été incendiés.