Arrestation fortement musclée et utilisation de poivre irritant sur la foule

01 Mai 2012

Des personnes sont sorties en courant et en criant d'une ruelle située entre la rue Berri et St-Denis (derrière la Bibliothèque nationale), rapidement suivies par des policiers habillés en anti-émeute. Un des policiers s'est jeté sur un des individus, l'a violemment plaqué contre le sol, lui a pris la tête, l'a frappé contre le pavé, lui a assené des coups de points. L'arrestation a pris plusieurs minutes, tout au long, le policier a fait preuve d'une brutalité excessive. Les passant et les personnes qui observaient au loin les arrestations de masse qui se déroulaient plus loin sur Berri (vers l'angle Ontario-Berri), se sont rassemblés à proximité du policier, dénonçant sa violence démesurée, scandant des slogans de mécontentement face aux techniques peu éthiques de «l'agent de la paix». D'autres policiers ont formé un périmètre de sécurité de quelques mètres autour du policier procédant à l'arrestation, mais pour disperser rapidement les personnes rassemblées autour de la scène, un policier a aspergé de poivre irritant la foule. Pourtant, les gens rassemblés, mis à part la colère manifeste dans leurs cris et leur slogans, ne représentaient visiblement aucun danger physique pour les policiers. Un photo-journaliste fut d'ailleurs aspergé alors qu'il prenait des photos. Il fut pris délibérément pour cible par les policiers. Un peloton d'anti-émeute fut ensuite appelé en renfort depuis le groupe où se déroulaient les arrestations de masse, pour venir dégager le secteur où se déroulait l'arrestation brutale décrite ci-haut.

Il est donc question de 2 actes constatés de brutalité policière. Soit celui d'une arrestation fortement musclée d'une personne, et celle de l'utilisation de poivre irritant sur la foule rassemblée.

Corp policier (SPVM, SQ, GRC, agent de la STM, etc):