Un juge a ordonné à l’État d’ouvrir au Nunavik un centre de détention pour les détenus condamnés à la prison les fins de semaine, faute de quoi une femme coupable d’avoir conduit saoule n’aura tout simplement pas à purger sa peine.
« Un citoyen de Kuujjuaq ou d’ailleurs au Nunavik condamné à une peine discontinue doit se rendre à ses frais à Amos pour purger sa peine, ce qui est pratiquement impossible », déplore le juge de la Cour supérieure du Québec Richard Grenier dans une décision rendue ce mardi.