L’homme abattu par des policiers mardi soir à Montréal devait être expulsé de son logement samedi prochain, en raison d’un comportement qui dénote des problèmes de santé mentale.
Pierre Coriolan, 58 ans, criait à répétition dans son logement, ouvrait et fermait constamment sa porte dans des allées et venues frénétiques jusque tard dans la nuit, apprend-on dans une récente décision de la Régie du logement du Québec. Les pompiers avaient également dû se rendre sur place à deux reprises en septembre 2016, à cause d’aliments oubliés dans un chaudron.
Un avis d’expulsion avait donc été donné en raison de ces troubles « à la quiétude des lieux ». « Il était très désorganisé dans les derniers mois », affirme Claudine Laurin, directrice générale de la Fédération des OSBL d’habitation de Montréal (FOHM).