Témoignages d'abus policiers

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Fouille abusive et arrestation brutale

Le 9 juin 2012, au coin des rues Maisonneuve et Crescent.

Intervention policière pour refouler toute personne au faciès "manifestant", en marge du party de rue du Grand Prix de Montréal. Je suis d'abord refoulé vers une masse de personnes sur le trottoir, puis l'agent ouvre mon sac arbitrairement et le fouille sans mon consentement, c'est-à-dire illégalement en l'occurrence. Je suis par la suite brutalement arrêté et accusé d'avoir "refuser de circuler".

Un des policier efface le contenu du disque dur de ma caméra. Après plusieurs heures en détention. Je parviens à récupérer les images du disque dur à l'aide d'un logiciel conçu à cet effet.
http://www.commentcamarche.net/download/telecharger-34056719-undelete-plus

Je n'ai toujours pas reçu de constat d'infraction. Je ne connais toujours pas le matricule du policier qui m'a agressé.

Voici quelques notions de base concernant la légalité des fouilles au Canada:
http://www.educaloi.qc.ca/loi/contrevenants_et_accuses/28/

La fouille et la perquisition sont respectivement le fait, pour des policiers, d'explorer une personne ou un lieu dans le but de découvrir les preuves d'une infraction. Ainsi les policiers peuvent fouiller une personne, son sac, ses vêtements ou son véhicule ou encore perquisitionner sa maison, son bureau ou son garage. (...)

Règle générale (...) les policiers doivent toujours obtenir un mandat pour effectuer une fouille ou une perquisition. Une fouille sans mandat est généralement considérée illégale. (...)

Pour être légale, [une] fouille sans mandat doit aussi être justifié par l'existence de motifs raisonnables, exactement comme dans les cas où les policiers demandent un mandat. (...)

Dans tous les cas, les policiers peuvent fouiller ou perquisitionner un lieu ou une personne avec le consentement de cette personne. S'ils n'obtiennent pas le consentement du suspect, ils devront demander un mandat à un juge avant de procéder. (...)

Selon la Charte canadienne des droits et libertés de la personne, chaque personne a droit à la protection contre les fouilles, les saisies et les perquisitions abusives. La protection accordée par la charte ne vise que les perquisitions ou les fouilles faites par des policiers (ou autres agents de l'État) dans les lieux où une personne a une expectative raisonnable de vie privée: sa résidence familiale, sa voiture, sa chambre d'hôtel, son sac, son corps etc.

La perquisition et la fouille sont très intimement liées à la notion de vie privée. Le but de cette protection est donc de protéger les citoyens contre les intrusions injustifiées de l'État dans leur vie privée.

Une fouille sera abusive si on rencontre un des critères suivants : - elle n'est pas autorisée par la loi; - la loi qui l'autorise est abusive; - la perquisition a été faite de façon abusive.

C'est à celui qui prétend qu'il y a violation de son droit à la protection contre les fouilles, les saisies et les perquisitions abusives de prouver la violation de son droit. Cette personne est généralement l'accusé.

Lorsqu'une fouille ou une perquisition est faite sans mandat, elle est à première vue abusive. Le procureur de la Couronne devra alors prouver que celle-ci n'était pas abusive s'il veut pouvoir se servir des éléments de preuve récoltés lors de la perquisition.

Corp policier (SPVM, SQ, GRC, agent de la STM, etc): 

Et je suis supposé faire confiance a des pourris comme ça?

09 Juin 2012

Ce soir, comme ça m'est arriver souvent dernièrement, je suis sorti dans la rue exprimer mon mécontentement face a notre gouvernement.Non seulement je me suis fait poivrer deux fois, on me balance une lacrymogène et... on m'arrête.

Je me suis fait arrêter sur ste-catherine avec un de mes coloc pendant que j'étais sur le trottoir, en allant en direction inverse des festivitées de notre tant aimer Grand prix. Il est plus ou moin 1h15 du matin, la manifestation étant terminée nous sommes en route vers chez nous.

Trois policiers a vélo nous barrent le chemin et nous maîtrise sans s'annoncer.L'agent nous dit qu'il nous arrête pour consommation d'alcool sur la voie publique. Mon ami à, en effet, une canette de bière dans un sac, dans ses poches. On se fait mettre les menottes sans se faire lire nos droits et on nous emmène dans un beau parc ou plusieurs autres policiers nous accueillent chaleureusement en nous chantant la marche impériale (oui oui, la toune de star-wars) ainsi, bien sûr que quelques blague de haut calibre.

Un petit interrogatoire s'en suit. Es tu étudiant qu'on me demande. Je répond non et jai droit au classique ''ben voyons donc, ça te touche même pas, qu'est-ce que tu fais là?''

Regarde, j'ai pas besoin que ça me touche directement pour être contre ça, jai plusieurs amis que ça touche et c'est bien assez. Pis jai une conscience sociale aussi!

je vous passe la discussion philosophique qui s'en suit avec l'agent...

On fini par me relâcher, et me dire que je dois payer 75$ d'amende pour avoir bu sur la voie publique alors que je n'avais rien sur moi.Je demande a passer un alcootest pour prouver que je n'ai rien bu. L'agent me dit qu'il ne va pas faire ça et que je suis maintenant ficher comme un participant actif lors de manifestations ( leur terme pour terroriste j'imagine... ) et que je ne devrais pas pousser ma luck.

Mon cher agent me menace aussi de '' venir me chercher même si il me spot dans une foule de 500 personnes ''

Et, cerise sur le sunday , l'élément qui m'a fait péter les plombs, ils ont vider ma bouteille de NOS et aussi de la bière dans mon sac a dos, et ce, meme si la seule chose qu'il contient sont mes vêtements de travail.

on avais aussi deux foulard pour se protéger qui ont été pris et les lunettes de ski de mon ami ont été joyeusement smasher. Complètement gratuit !

Et je suis supposé faire confiance a des pourris comme ça?

Criss je t'ai respecter tout le long de mon arrestation et je me fais remercier comme ça?

Ben voyon donc, cest completement anti-professionel comme attitude vous faites vraiment honte a la profession!

Et apres on se demande pourquoi les jeunes se radicalisent.

Tabarnak.

Vous voyez pas que vous vous tirez dans le pied?

Le pire dans tout ca, je boie même pas de bière!

Corp policier (SPVM, SQ, GRC, agent de la STM, etc): 

Ma journée en prison pour avoir lu 1984 dans le métro

10 Juin 2012

En ce dimanche 10 juin 2012, j’ai tenté de participer à une manif-action consistant à me déplacer pendant quelques heures du métro Berri au métro Jean-Drapeau en vue de manifester pacifiquement mon désaccord face au Grand Prix de Formule 1, évènement qui prône ce que je considère comme étant des idéologies sexistes.

Vêtue d’une robe fleurie et d’un sac rempli d’objets dangereux tels qu’une pomme, une bouteille d’eau et trois livres, j’ai voulu pointer du doigt la haute présence policière et l’attitude frôlant le terrorisme du SPVM depuis le début du conflit gouvernemental en lisant calmement 1984 de George Orwell, un roman d’anticipation présentant une société prise avec un régime policier totalitaire.

Après m’être faite fouiller par un policier à mon arrivée au métro Berri-UQAM, j’ai pris place dans un wagon en direction de la station Jean-Drapeau, mon livre à la main. Lors de mon retour vers le centre-ville, j’ai lu face à un policier et une femme a lu avec moi, par-dessus mon épaule. Nous avons été prises en photographie et le policier, voyant que nous étions deux dangereux personnages, a appelé son équipe en renfort pour nous accueillir en bonne et due forme à Berri. Avec les autres passagers du wagon, nous avons été placés face contre mur et nous avons ensuite été amenés à l’extérieur, par les sorties de secours, où on nous a dit de ne pas revenir sous peine d’être arrêtés. Aucune réponse lorsque j’ai demandé ce qu’il y avait de mal à lire dans le métro.

J’ai commis un acte irréparable de désobéissance civile en redescendant dans la station et en retournant lire dans un wagon. Lorsque les policiers m’ont vu manger ma pomme, ils m’ont crié qu’ils reconnaissaient mes tatouages et m’ont interceptée. J’ai demandé ce que j’avais fait de mal, autre que de lire pacifiquement, et j’ai eu pour réponse que j’avais désobéi à leurs ordres. J’ai reposé ma question, à savoir ce qu’il y a de mal à être dans le métro à lire, et je n’ai pas eu de réponse. On m’a mise en état d’arrestation et les deux policiers se sont fait un chaleureux high five pour se féliciter de leur bon travail. On m’a amenée, telle une criminelle, au centre de détention du SPVM au centre-ville de Montréal, où on m’a prise en photographie sous toutes mes coutures. Après avoir enregistré tous mes effets personnels, les policiers m’ont conduite à la cellule 52 où étaient présentes trois autres femmes. J’ai passé la journée derrière les barreaux, autour d’une toilette sale, couchée sur un banc, sans savoir quand j’allais être relâchée, pour avoir lu dans un wagon de métro et pour avoir récidivé à cet acte révolutionnaire. Vers 15h30, j’ai été libérée avec un constat d’infraction me disant que tout ce cirque avait eu lieu pour un refus de circuler.

État policier ? J’ai honte de mon Québec.

Marilyne Veilleux, étudiante à la maîtrise en sciences de l’information à l’Université de Montréal.

Corp policier (SPVM, SQ, GRC, agent de la STM, etc): 

"You were in the wrong place at the wrong time"

08 Juin 2012

Felled by an abdominal punch from the left and (as this photograph attests) a billy bat from the right, the SPVM said that if I did not not get up and walk away immediately, I would be under the threat of arrest. "Officer", I said, "I think I have already, just now, been 'arrested"; this makes it difficult, if not impossible, for me to follow your orders". I am pretty sure he was not amused by my play on the literal and juridical senses of "arrest". "You were in the wrong place at the wrong time", he said, stroking something or other. "No", I replied, once I'd staggered upright, "it's YOU who are in the wrong place at the wrong fucking time". And he was, and they are, poor bastards.

Corp policier (SPVM, SQ, GRC, agent de la STM, etc): 

Je comptais profiter du soleil et du parc Jean-Drapeau

10 Juin 2012

Le dimanche 10 juin 2012, je me suis rendu à Montréal, dans le but d'acheter un livre à ma mère pour son anniversaire. Avant, je comptais faire un arrêt à la station Jean-Drapeau pour profiter du soleil et du parc Jean-Drapeau - je ne comptais pas participer aux actions de blocage et aux actions de perturbation sur le le site du Grand Prix. Je portais un simple t-shirt (avec le logo d'Amnistie Internationale) où j'avais épinglé mon carré rouge. J'avais un sac à dos, qui ne contenait que des livres, un calepin, un étui à crayon et une caméra vidéo (qui ne fut pas utilisée). Hormis mon carré rouge, je n'avais rien sur moi qui aurait pu être utilisé pendant une manifestation (pancarte, arme, masque, foulard, maalox, etc.).

Je fus fouillé 7 fois au total. Une première fois en prenant le métro à Longueil, où je fus fouillé comme tout les usagers du métro (carré rouge ou non). Ensuite, une fois arrivé à Jean-Drapeau, je fus fouillé une nouvelle fois en essayant de sortir de la station. Cette fois, je fus ciblé à travers une foule compacte. Il m'est permis de présumer que mon carré rouge a servi à mon identification comme ''personne à fouiller''. Toutefois, une fois dehors, on m'ordonna de rebrousser chemin et de reprendre le métro vers Montréal étant donné que je n'avais pas de billet pour assister au Grand Prix, et ce, même si je n'avais aucune intention d'y assister ou d'aller sur le site du Grand Prix. Il semblait clair que l'accès à l'Île Ste-Hélène/Île Notre-Dame était coupé à qui ne venait pas assister au Grand Prix.

À mon retour dans le métro, je fus placé dans un groupe de personne, qui étaient tout comme moi persona non grata à la station Jean-Drapeau. On nous fit embarquer ensemble dans un métro après quelque temps. J'ai assisté à un échange entre deux adolescents qui désiraient aller à la Ronde, mais s'étaient fait interdire la sortie du Métro. À Berri-UQAM, je vis une jeune femme accostée par deux ou trois policiers. Elle fut empoignée et coincée contre un mur, malgré ses protestations et le fait qu'elle ait acceptée de leur montrer son cellulaire et son sac.

Je procédai à mes courses et rentrai dans le métro aux environs de 12h50 en empruntant l'entrée située en face du Archambault. Immédiatement après avoir descendu l'escalator, on fouilla mon sac-à-dos. Cette fois encore, je constatai que d'autres usagers du métros n'étaient pas fouillés. Plus loin, la même scène se répéta au guichet du métro, immédiatement après que j'aie franchi le tourniquet. Je fus encadré par trois agents qui exigèrent à nouveau de fouiller mon sac-à-dos.

Je descendis les escaliers vers la ligne Jaune, et fut une fois de plus fouillé, cette fois par un agent plus sympathique et compatissant que ses collègues. C'est finalement arrivé à proximité du quai de la ligne jaune qu'eut lieu ma dernière fouille. Deux agents (dont les matricules sont nommés plus haut) m'accostèrent et me demandèrent à nouveau d'ouvrir mon sac. Une fois de plus, il m'est permis de croire que mon carré rouge fut un élément déterminant dans leur décision de me fouiller. Je leur expliquai qu'on m'avait déjà fouillé depuis mon entrée dans le métro. Ils me prirent à part et commencèrent à fouiller mon sac à dos, où, manifestement, aucun objet dangereux ou motif de croire que j'allais commettre des actes criminels ne fut trouvé. On me questionna quant à savoir si j'avais été expulsé du métro. Poliment, je leur expliquai les raisons de mon passage à Montréal et expliquai que je n'avais pour seul désir que de rentrer chez moi, sur la Rive-Sud, à Boucherville. Les deux agents me demandèrent une pièce d'identité. Je leur fournis ma carte étudiante (je n'ai pas de permis de conduire) - ils constatèrent que mon nom ne leur avait pas été donné ou signalé comme fauteur de trouble. Voyant que j'étais la seule personne à qui ce traitement était réservé, et ce, malgré le fait qu'il avait été établi que je n'avais aucun objet dangereux en ma possession, je leur demandai la raison de cet interrogatoire. On me demanda mon adresse. Je la leur donnai. On me demanda dans quelle ville. Je répétai ma question : pourquoi étais-je retenu et interrogé alors que d'autres personnes pouvaient circuler librement? Il fut alors décidé que je serais expulsé du métro, étant donné que je ''refusais de répondre à leur question''. Je plaidai que le métro était mon seul et unique moyen de rentrer chez moi, et que je n'avais aucune mauvaise intention, mais il n'y eut rien à faire. Les deux agents m'escortèrent jusqu'à la sortie et dirent que je devrais rentrer chez moi ''en autobus''. Après renseignement auprès d'un employé du STM, il fut établi que ma seule option était d'aller à la station Papineau. Je revins aux mêmes agents qui m'avaient escortés hors de la station pour leur demander la permission de prendre le métro sur la ligne verte, mais on me répondit que si je retournais dans le métro, je serais arrêté et qu'on me donnerait une amende. Ils acceptèrent toutefois de me donner leur matricule.

J'ai quitté les lieux et me suis rendu à pieds à la station Papineau, où je me rendis compte que les autobus me permettant de rentrer chez moi ne passaient pas la fin de semaine. J'ai donc traversé le pont Jacques-Cartier à pieds pour revenir au terminus Longueil, où j'ai pris un autobus pour rentrer chez moi.

En conclusion, au vu de ce qui m'est arrivé, il m'est permis de croire que je fus victime de ce qu'on pourrait qualifier de profilage politique, étant donné que je fus fouillé, pris à part et finalement expulsé du métro, vraisemblablement pour avoir porté un carré rouge. Mon expulsion même du métro me semble suspecte, étant donné que la fouille de mon sac-à-dos avait indiqué que je ne représentais pas une menace potentielle pour les usagers du métro et les spectateurs du Grand Prix.

Corp policier (SPVM, SQ, GRC, agent de la STM, etc): 

J’avais l’intention d’aller à La Ronde

10 Juin 2012

Le dimanche 10 Juin 2012, je suis descendu dans le métro Berri-Uqam pour me diriger vers Longueuil sur la ligne Jaune. J’avais l’intention d’aller à La Ronde pour rejoindre des amis et profiter du bon temps. Plusieurs fois, avant même de rentrer dans le train du Métro, des policiers m’ont intercepté pour me demander d’ouvrir mon sac. Je ne portais pas de carré rouge ni noir, ni un signe quelconque. Je leur disais qu’ils n’avaient pas le droit de me fouiller sans raison valable, mais ils répliquaient qu’ils me demandaient simplement d’ouvrir mon sac devant eux et que si je refusais, ils m’interdiraient de passer. Dans mon sac, je n’avais rien d’autre qu’une veste à manches longues, un crayon à l’encre et une feuille de papier. Ils m’ont laissé passer et j’ai pu arriver à la station Jean-Drapeau. À 11h15, j’étais en train de sortir du métro Jean-Drapeau, juste derrière les tourniquets, il y avait une ligne de policiers. Ils m’ont interceptés, ont demandé à ce que j’ouvre mon sac, ont vu ma veste, m’ont demandé où j’allais. Je répondis que je sortais rejoindre des amis. Le policier en face de moi à pris ma veste et deux autres m’ont entrainé vers l’arrière. Je demandais à ce que l’on m’explique la situation, mais on ne me répondit pas. Je demandais à ce que l’on me redonne ma veste, mais on m’ignora. Je demandais le matricule du policier qui me tenais par le bras et il me répondit très rapidement : « Moi c’est 5169 et mon collègue c’est 4119 ». Je demandais pourquoi m’a-t-on pris ma veste et ils ne me répondirent pas. On m’a conduit à d’autres agents en leur donnant l’ordre de me conduire en dehors du Métro Longueuil. Je voulais rentrer à Berri-Uqam à la place, mais ils s’en foutaient et me conduisirent dans le train en direction de Longueuil. Je leur expliquais que pour rentrer chez moi je devais aller vers Berri-Uqam, mais ils ne m’ont pas écouté et m’ont forcé physiquement à rester dans le train en direction Longueuil. Durant le trajet je demanda à nouveau pourquoi ma veste avait été saisi et ils me répondirent qu’ils ne savent pas, étant donné qu’ils n’étaient pas là lorsque cela s’est produit. J’ai ensuite été conduit en dehors du Métro Longueuil et aucun agent ne m’a expliqué pourquoi je n’avais pas le droit de repartir vers Berri-Uqam.

Corp policier (SPVM, SQ, GRC, agent de la STM, etc): 

Matricule du policier (séparer les numéros par des VIRGULES s'il y en a plusieurs): 

Les policiers ont projetés les gens sur le mur et sur les voitures

07 Juin 2012

Le 7 juin 2012, au coin des rues Sainte-Catherine et Crescent, à 19h15. Ces deux policiers ont brutalisé une dizaines de personnes. Ils leur ordonnaient de "circuler". Ils ont poussé violemment et intentionellement les personnes. Celles-ci ne réprésentaient aucunement une menace. Les victimes ont été ciblées et arbitrairement brutalisées. Il y avait une centaine de badauds immobiles, mais ils s'en sont pris qu'à une poignée d'entre eux. Les policiers ont projetés les gens sur le mur et sur les voitures, en plus de les pousser avec une force excessive de dos avec leur matraque à deux mains. Ils m'ont ensuite donné l'ordre à mon tour de circuler. Je leur ai demandé leur matricule et leur nom, ils ont refusés de s'identifier.

Corp policier (SPVM, SQ, GRC, agent de la STM, etc): 

Je voulais simplement m'en aller chez moi à vélo

La manifestation pacifique se dirigeait sur sherbrooke vers St-denis suivi par l'antiémeute, quand on a entendu de la casse, les gens ont voulu s'éloigner et moi je voulais simplement m'en aller chez moi à vélo. Les gens se sont retournés parce que l'antiémeute arrivaient de devant, mais en se tournant, l'antiémeute qui était derrière nous, nous fonçait droit dessus. Ils nous ont encerclé en nous criant de bouger et de s'en aller, mais nous empêchaient de le faire. Mon vélo a été pris par un agent dont je ne connais pas le matricule, et m'a frappé avec avant de le jeter dans la rue. (Je ne l'ai pas retrouvé depuis). Il a ensuite continué à me donner des coups avec son bouclier pendant que je lui criais d'arrêter, qu'il me faisait mal. Finalement ils nous ont aspergé de poivre de cayenne pour qu'on s'asseoit avant de nous annoncer que nous étions en état d'arrestation. J'ai eu de la difficulté à bouger mes bras pendant les 2 semaines qui ont suivi et j'ai encore aujourd'hui une partie de mon pouce qui est engourdi à cause de ''tie wraps'' dont ils se servaient comme menottes. Les photos ne sont pas toutes clairs, mais on voit un peu les blessures.

Corp policier (SPVM, SQ, GRC, agent de la STM, etc): 

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